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Ils bétonnent ?, nous végétalisons !

NON A L’AÉROPORT DE NOTRE DAME DES LANDES
A Foix, dès le lendemain de l’annonce de travaux ou d’expulsions à N.D.D.L, nous vous invitons à venir sous la halle de Vilotte à 16h30 avec divers végétaux (branches, foin, fleurs …).

A Notre Dame des Landes,
c’est notre alimentation de demain que nous défendons !

Les juges confirment les arrêtés préfectoraux, confirment la DUP de 2008, et de ce fait valident les systèmes de compensation à la destruction des zones humides et espèces protégées, en opposition au code de l’environnement et à la loi sur l’eau.

Comment expliquer l’acharnement d’une partie de nos dirigeants, mais surtout de Vinci, à vouloir à tout prix construire cet aéroport. Du point de vue économique et sérénité, Vinci préférerait certainement continuer à s’en mettre plein les poches avec Nantes Atlantique plutôt que de se lancer dans le bourbier annoncé que serait la construction et l’exploitation d’un aéroport à NDDL. Non, un des vrais enjeux pour toutes les multinationales du bétonnage, et certains politiques, est bien de déconstruire le code de l’environnement et la loi sur l’eau en créant un précédent qui ferait jurisprudence dans toute la France, voire l’Europe. Si le mode de compensation que proposent Vinci et le gouvernement est accepté par l’Europe et mis en application à NDDL, ce serait une voie royale ouverte aux multiples grands projets de bétonnage et goudronnage.

Aujourd’hui, alors que de nombreuses études sérieuses, y compris réalisées par des experts nommés par le gouvernement, démontrent que Nantes Atlantique peut répondre à toutes les prévisions de croissance de son trafic aérien, et qu’il est donc interdit par la loi de détruire les zones agricoles humides de NDDL, c’est avec une grande colère que nous recevons la décision des juges du tribunal administratif de Nantes.

Comme le recours en cassation auprès du conseil d’état, qui va être déposé rapidement, n’est pas suspensif, nous considérons qu’il est de notre responsabilité de nous opposer à toute atteinte irréversible au territoire et habitants de la Zad de NDDL. Rappelons à M. Hollande qu’il s’est engagé par deux fois à ne rien entreprendre avant l’épuisement de tous les recours.

A NDDL, nous nous opposons au transfert de l’aéroport, mais surtout, nous défendons un projet de développement de territoire vers les enjeux majeurs de demain, que sont la relocalisation de l’alimentation et de la production en général, la préservation des terres nourricières, la lutte contre le réchauffement climatique et le développement d’un agriculture paysanne et bio, génératrice d’emploi et de liens sociaux. En bref, ce que devraient défendre nos politiques pour être en accord avec les Cop21, 22 et les suivantes.

Il est de notre devoir de nous opposer à la destruction inutile de milliers d’hectares de terres nourricières. C’est pourquoi, nous appelons toutes les paysannes et les paysans de France, toutes les organisations professionnelles agricoles, ainsi que tous les citoyen.e.s, que cette obstination destructrice révolte, à se mobiliser collectivement et de façon concertée pour empêcher tout début d’évacuation ou de travaux sur la Zad de Notre Dame des Landes.

Décidément, ils s’acharnent ! Nous ne lâcherons pas !!!

Bernard Cazeneuve pendant son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, le 13 décembre 2016 :

« Le sujet n’est pas de savoir s’il faut ou non évacuer la ZAD. Bien entendu qu’il faut le faire, pour des raisons qui tiennent au fait que dans un État de droit, le droit doit être respecté, que nul ne peut par la violence s’opposer à l’expression de la souveraineté des élus lorsqu’ils respectent le droit ni aux décisions qu’ils prennent » a répondu le Premier ministre au député (Les Républicains) Alain Chrétien, lors d’une séance de questions au gouvernement.

« Il faut être dans la méthode, dans l’efficacité, et il faut être sûr que l’opération que l’on conduit se déroulera sans violences, avec une véritable réussite et la possibilité pour cette infrastructure de se faire », a poursuivi le ministre. « C’est la raison pour laquelle, compte tenu de ce qui est le niveau de mobilisation des forces -vous pouvez l’ignorer, mais moi je ne peux pas l’ignorer parce qu’il y a une menace terroriste extrêmement importante à laquelle l’État doit faire face-, j’ai demandé au ministre de l’Intérieur de bien vouloir déterminer les conditions d’une opération pragmatique, efficace et qui permette de faire en sorte que cet aéroport puisse se faire » a-t-il conclu.

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Mis à jour le samedi 13 avril 2024