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MOTION POUR LA LIBÉRATION DE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH

MOTION POUR LA LIBÉRATION DE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH, motion adoptée à l’unanimité des présents, le 10/11/2018, lors de la 16° soirée de soutien à la Palestine organisée à Cadarcet, 09, par Couserans-Palestine (09)

Monsieur Georges Ibrahim Abdallah est un prisonnier politique libanais détenu en France depuis 1984. Il avait été condamné en 1987 à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté jusqu’en 1999 pour complicité d’assassinat de l’attaché militaire de l’ambassade américaine Charles Ray et du diplomate israélien Yacov Barsimentov, abattus à Paris en 1982. Ces assassinats ont été revendiqués par les Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL) et commis dans le cadre de la lutte contre l’occupation du Liban par Israël.

La peine généralement appliquée à son cas de complicité tel que présenté au procès est de 10 ans de détention, comme réclamé par le procureur ; des éléments non fiables de sa responsabilité ont étayé la charge. Il y a aussi lieu de rappeler la présence militaire de la France au Liban, l’invasion du Liban par Israël avec le soutien américain, tous éléments historiques causes de l’engagement politique de Georges Abdallah, et jamais entendus lors de ses procès. Il y a lieu de revenir sur les engagements de libération faits à l’Algérie et jamais tenus. Il y a enfin lieu de faire le procès de son maintien en détention à perpétuité, alors qu’en France la perpétuité réelle n’existe (théoriquement) pas dans la loi.

Il est libérable depuis 1999 !

Il est à noter la présence des avocats des USA, partie civile, à chacun des jugements de libération pour s’y opposer. Des pressions des gouvernements français successifs, des USA, des sionistes se sont exercées constamment pour empêcher sa libération.

Il a plus que doublé la peine incompressible applicable à l’époque, nous devons créer les conditions pour que le pouvoir politique lui rende enfin sa liberté.

Yves Bonnet, directeur des services secrets français lors de son arrestation, jugeait en 2012 son maintien en détention anormal et scandaleux.

« Georges Ibrahim Abdallah avait le droit de revendiquer les actes commis par les FARL comme des actes de résistance. Après, on peut ne pas être d’accord, c’est un autre débat. Mais il faut se souvenir du contexte, aussi, des massacres de Sabra et Chatila dont les coupables n’ont jamais été punis. Et aujourd’hui, la France garde cet homme derrière les barreau alors qu’elle a libéré Maurice Papon ? »

Il réclame aujourd’hui sa libération. « S’il a été arrêté, c’est en grande partie parce que je m’en suis occupé. Aujourd’hui, je serai presque tenté de dire que je le regrette, pas dans la mesure où j’ai fait mon métier, mais la longueur de cette procédure est scandaleuse », explique-t-il. « Ça fait 20 ans que je considère qu’il doit être libéré » !

Il s’agit bien d’une incarcération à caractère politique.

L’ingérence des pouvoirs français et américain est insupportable et fondamentalement liberticide.

Comme de nombreux.ses citoyen. nes et élu. es, l’association Couserans-Palestine, réunie à Cadarcet le 10 novembre 2018 exige la libération de Georges Ibrahim Abdallah et soutient la création d’un Tribunal d’Opinion chargé d’instruire l’affaire de son maintien en détention

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Mis à jour le samedi 13 avril 2024