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Fascisme, racisme Après le 21 mars, on continue !

RAS LE FRONT ! CONTRE L’EXTREME DROITE, REPRENONS L’OFFENSIVE

Communiqué du NPA31 / La préfecture applique de manière zélée la politique raciste du gouvernement !

Samedi 21 mars à Toulouse comme dans de nombreuses autres villes, avait lieu une manifestation antiraciste dans le cadre de la journée internationale contre le racisme. Dans un contexte où le gouvernement poursuit et aggrave les politiques racistes de ses prédécesseurs et où le contexte post-attentats a libéré la parole et les actes islamophobes, faire entendre une voix antiraciste était un devoir absolu pour tous les progressistes.

Non contente d’appliquer avec zèle les politiques racistes du gouvernement envers les sans-papiers, les Rroms, les musulmanEs, etc, la préfecture s’en est faite le relais politique en faisant tout pour empêcher la manifestation de se tenir.

Cela a commencé avant la manifestation, en faisant courir le bruit que la manifestation était « à haut risques » et en lui interdisant l’accès au centre-ville.

Cela s’est poursuivi pendant la manifestation, avec un dispositif policier démesuré, des contrôles d’identité et fouilles au corps sur celles et ceux souhaitant se rendre à la manifestation.

Et malgré l’absence d’incident, cela s’est poursuivi après la manifestation par de nouveaux contrôles d’identité injustifiés en sortie de manifestation.

Alors que d’autres manifestations peuvent défiler sans problème en centre-ville, y compris le matin même de cette manifestation, c’est bien un choix politique qu’a fait la préfecture en agressant spécifiquement une manifestation antiraciste, et en poussant l’indécence jusqu’à faire la chasse aux sans-papiers sur la manifestation, en multipliant les contrôles d’identité.

Après s’être attaquée aux droits des femmes le 7 mars dernier, la préfecture assume donc ouvertement son rôle très politique, se faisant le relais du gouvernement dans ce qu’il a de plus réactionnaire, contre les droits des femmes et dans ses politiques racistes. Sans même parler de son homologue tarnaise qui laisse s’installer librement des milices fascisantes autour de Sivens. Comment s’étonner alors de la montée du Front national ?

Face à cela, nous regrettons que certaines organisations aient une nouvelle fois failli à leurs responsabilités, en brillant non seulement par leur absence, voire pour le PCF et le PG en s’opposant publiquement à la manifestation par voie de presse... alors même que ces organisations y participaient à Paris, exactement sur les mêmes bases !

Dans ce contexte particulièrement difficile, réunir 400 personnes dans la rue contre le racisme et l’islamophobie est un premier succès. Cela doit être le point de départ pour le renouveau d’un mouvement antiraciste de masse, seul à même de mettre en échec le racisme d’État et son pendant d’extrême droite.

Toulouse, le 24 mars 2015


La horde : http://lahorde.samizdat.net/2015/03/25/paris-compte-rendu-et-photos-de-la-manifestation-contre-le-racisme/

Plusieurs milliers de personnes se sont retrouvés samedi 21 mars dans le quartier de Barbès pour défiler contre le racisme et toutes les discriminations.
Cette journée contre le racisme relayée dans plusieurs villes de France et d’Europe fut l’occasion de descendre dans la rue et de crier notre volonté de lutter contre une banalisation croissante des idées d’extrême droite.
A l’initiative de l’Union Nationale des Sans-Papiers, l’appel à manifestation a été signé par plus d’une centaine de collectifs, associations et organisations. La manifestation ne sera pas passée inaperçue : percussions, sono, et slogans antiracistes. Allié au contexte électoral, cette manifestation faisait sens à des bien des égards.
Aucun évènement négatif n’est venu troubler la bonne organisation de la manifestation si ce n’est la pollution déplorable que connait actuellement la capitale…
Plus que jamais, restons mobilisés pour affronter et contrer toutes les idées néfastes qui voudraient nous empêcher de vivre solidairement et librement.

l’hebdo britannique Socialist Worker D.G.

FN : le danger ce n’est pas 2017, c’est le fascisme

Le FN pourrait-il gagner les présidentielles de 2017 ? Voilà le filtre de toutes les analyses dominantes qui paralysent et démobilisent la gauche en France. Selon ce filtre le Front National aurait subi un recul lors des élections du week-end dernier parce qu’il n’arrive pas en tête nationalement. Signe qu’il ne pourrait gagner des élections présidentielles.

Le FN s’implante

Et pourtant ! Ces élections départementales marquent une double progression du Front National, géographique et idéologique.
Au travers des campagnes locales et grâce à des élus le Front National s’enracine, construit un appareil militant, développe ses positions dans l’appareil d’Etat et augmente sa légitimité.
Ce week-end le Front National a ainsi encore une fois obtenu plus de 5 millions de voix à des élections, a priori, les plus difficiles pour un parti non encore institutionalisé. Ces élections concernent plus de 2000 cantons, zones très locales favorisant les partis notabilisés. Pour donner une idée, le Front National n’avait jusqu’ici qu’un élu sur ces cantons. Ce 22 mars, au premier tour - à la majorité absolue - il a déjà gagné 4 cantons. Et il sera présent au second tour dans 1100 autres ! Ces cantons sont regroupés au sein de 98 départements (les élus par cantons siègeront dans des conseils départementaux). Le Front National est arrivé en tête dans 43 de ces départements, soit près de la moitié !

Après les élections muncipales il y a un an, où le Front National avait gagné 14 villes, certains voulaient se cacher derrière le fait qu’une fois élu le Front National serait décrédibilisé par sa gestion. Or dans les villes et régions où le Front National a été élu lors des dernières municipales, il progresse encore comme à Béziers dans le sud de la France.

Progression idélogique

Et il progresse aussi idéologiquement en entraînant ses membres et ses électeurs sur des positions de plus en plus dures.
A Béziers justement, une semaine avant les élections le maire avait organisé un rassemblement de nostalgiques de l’Algérie française pour débaptiser une plaque de rue célébrant la fin de la guerre d’Algérie et la remplacer par le nom d’un général de l’armée française putschiste !

Le FN présentait des candidats dans 93 % des cantons, ce qui signifiait près de 4000 candidatEs (car les listes sont constituées de binômes mixtes). Jamais autant de « dérapages » racistes et fascistes n’avaient été relevés chez les candidats FN que pendant cette élection. Ce qui n’a pas empêché le vote de progresser. Pire, quelques semaines avant les élections, des argiculteurs, aidés par le FN, ont organisé des milices armées pour bloquer violemment pendant plusieurs jours tous les accès à un camp d’activistes opposés à un projet de barrage dans le département du Tarn. Lorsque la police est finalement intervenue... c’était pour expulser les activistes. Quelques jours plus tard c’étaient des dockers CGT du port de St Nazaire, épaulés encore par des membres du FN, qui attaquaient des militants environnementaux. Dans le Tarn, le FN progresse à tel point qu’il sera présent au second tour dans 18 cantons sur 23.

La pire des solutions

Au soir du premier tour les représentants de la droite et du PS ont confirmé la politique du pire. Le premier ministre Manuel Valls a ainsi dénoncé le FN tout en disant vouloir entendre les aspirations de ses électeurs ! Et d’enchaîner sur les questions de sécurité... et de laïcité. La campagne des départementales a été dominée par des débats sur de nouvelles lois contre le foulard, la suppression des repas sans porc à l’école ou encore un renforcement de l’arsenal antiterroriste tandis que le gouvernement faisait passer un nouvel arsenal de mesures antisociales.

Le fascisme commence à triompher quand il s’empare de la société. Dans ce combat les conquêtes électorales ne sont qu’un des outils vers la conquête du pouvoir. Alors soyons clairs. Le résultat de ces élections montre de nouveaux pas en avant du fascisme en France.

La veille des élections, à l’occasion du 21 mars, plus de 10 000 manifestants, dans 20 villes en France ont défilé « ensemble contre tous les racismes et le fascisme » réclamant « l’égalité ou rien ! ».
C’est la plus forte mobilisation sur ce terrain depuis des années. Cela donne certes une idée de l’ampleur de nos reculs. Combinée à une reprise des conflits sociaux, partiels et locaux, c’est pourtant sur cette base que la dynamique actuelle pourrait s’inverser. Il n’y a plus de temps à perdre.

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Mis à jour le samedi 13 avril 2024