Aller au contenu Aller au menu Aller à la recherche

Logo du site

Accueil > International > Syrie-Irak-Peuple kurde > Réunion publique autour du compte rendu de voyage de la délégation du CSPK (...)

Réunion publique autour du compte rendu de voyage de la délégation du CSPK (Toulouse) au Kurdistan mars 2015

Réunion publique du NPA 09 en présence de militants du NPA 31, Ahmet Alim et Pierre Granet, membre de de la délégation du CSPK (Toulouse) au Kurdistan mars 2015

Le CSPK Toulouse (Collectif de Soutien au Peuple Kurde) est constitué de 18 organisations, dont trois syndicats, sept associations et huit partis politiques : Maison Franco-Kurde Midi-Pyrénées, Association Alevi Démocratique de Toulouse, AL, CGT 31, CSR 31, EELV Toulouse, Ensemble !, ETM 31, Front Populaire [Tunisie], FSU 31, Marche mondiale des femmes Midi-Pyrénées, comité 31 du Mouvement de la Paix, MRAP 31, NPA, PCF, PG, Solidaires 31, UPK 81.

Après une présentation de l’histoire du peuple kurde, la situation actuelle a été présentée ; ainsi que les enjeux politiques pour cette région du monde et les tâches de soutien que doivent mettre en oeuvre les révolutionnaires et combattants pour la démocratie en Europe et notamment en France.

Le Kurdistan, lieu de passage des populations, est aussi un lieu d’accueil et de brassage des cultures. Il est le lien entre l’Occident et l’Orient.
Le traité de Lausanne (1923) a divisé le Kurdistan en quatre entités étatiques
(Turquie, Iran, Irak, Syrie).
Niés dans leur existence, sommés d’abdiquer leur identité, persécutés, les Kurdes résistent et élaborent progressivement des réponses d’une grande modernité pour trouver une issue au conflit et faire reconnaître leurs droits politiques et culturels.

la « Charte du contrat social de l’auto-administration démocratique du Rojava

Dans les territoires auto administrés du Rojava (Kurdistan syrien) et dans les 103 municipalités gérées par le BDP (Parti pour la Paix et la Démocratie) de Turquie, c’est le « confédéralisme démocratique » qui est mis en pratique.


La Charte du Rojava est le contrat social mis en place depuis janvier 2014 dans les trois
cantons du Rojava (Djezire, Kobanê et Efrin).
Elle intègre les valeurs d’égalité entre les femmes et les hommes, elle se construit autour des
comités locaux, elle prend en compte la diversité ethnique et religieuse.
L’économie est basée sur les communes, les coopératives, l’initiative des femmes.
Cette pratique démocratique, laïque, féministe et internationaliste pourrait devenir une démarche démocratique apportant des solutions aux conflits du Moyen-Orient, pour instaurer la paix et la liberté..
le retrait des troupes de Bachar el-Assad du Rojava a laissé la place à une auto-administration largement dominée par la branche syrienne du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan), le PYD (Parti Démocratique du Peuple) et ses alliés kurdes, arabes, arméniens, assyriens et turkmènes.
Les combattantes et combattants des YPJ (Comités d’Autodéfense des Femmes) et YPG (Comités d’Autodéfense du Peuple) résistent contre les islamistes de Daesh dotés de matériel lourd, c’est aussi parce qu’ils se perçoivent comme l’avant-garde d’une « révolution démocratique » – post-étatiste, multiethnique, laïque, écologiste, féministe – dont ils proposent d’étendre le modèle à l’ensemble des peuples de la région. Ainsi, ce qui se joue à Kobanê est l’acte de naissance, dans la guerre imposée par les agresseurs djihadistes, enfants monstrueux des guerres impérialistes qui dévastent le Moyen-Orient depuis vingt-cinq ans, d’une forme inédite de gouvernance au Proche-Orient.

Les tâches des révolutionnaires et démocrates en soutien à la lutte de libération du peuple kurde pour le socialisme, l’auto-détermination et la libération des femmes

  • Justice pour les 3 militantes kurdes assassinées à Paris
    Le 9 janvier 2013, Sakine Cansiz, Findan Dogan (Rojbin) et Leyla Soleymez ont été exécutées en plein cœur de Paris dans le local du CIK (Comité d’information sur le Kurdistan), de toute évidence par un ou des tueurs professionnels.
  • Une affaire étouffée au nom de la raison d’État ?
    La France, pays des droits de l’Homme, n’a pas su les protéger de ceux qui depuis des décennies tentent par tous les moyens d’étouffer l’expression d’une volonté populaire qui réclame le droit, la paix et la démocratie.Des éléments concordants, laissant apparaitre l’implication des services secrets turcs (MIT), renforcent l’idée de la responsabilité de la Turquie dans ces assassinats.
    Nous exigeons que toute la vérité soit faite sur ces assassinats
    La France collabore activement avec le régime AKP, parti au pouvoir en Turquie, qui a transformé le pays en une prison à ciel ouvert. « La France a mené plusieurs actions policières et judiciaires contre le PKK sur son territoire. La signature d’un accord de sécurité franco-turc le 7 octobre 2011 à Ankara, à l’occasion de la visite du ministre de l’intérieur, a constitué une avancée importante » peut-on lire sur le site du Ministère français des Affaires Étrangères.
    Actuellement en France, 300 prisonniers kurdes
  • Nous exigeons la reconnaissance et l’autorisation du PKK (Parti des travailleurs Kurdes)
  • La libération de tous les prisonniers politiques kurdes détenus en France
  • Soutien à la lutte des kurdes
    Alors que le président français, s’aligne sans complexe sur la position turque, (préconisant l’instauration d’une zone tampon au nord de la Syrie, ce qui reviendrait à valider l’occupation pure et simple des territoires kurdes par la Turquie dont l’objectif premier est de mettre fin à l’expérience autonomiste du Rojava.).
  • Nous exigeons le soutien à la lutte du Rojava,
  • L’envoi d’armes conséquentes afin que les combattant(E)s puissent se défendre réellement contre les attaques de Daesh.
  • Alors que Kobané est détruite à 80%, et manque des denrées vitales, nous exigeons qu’un réel couloir humanitaire soit ouvert.

Ainsi comme le proclame Abdullah Öcalan, de sa prison d’Imrali, le 21 mars 2015 (un des fondateurs et le dirigeant du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, Partiya Karkêren Kurdistan), organisation considérée comme terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’Union européenne entre autres.
"Il est temps désormais d’en finir avec cette histoire violente et dévastatrice pour passer à la démocratie, à la fraternité et à une paix digne de notre passé. Je suis convaincu de la nécessité de favoriser les identités démocratiques ouvertes dans le but d’apporter une solution démocratique au problème du nationalisme conflictuel, harassant et destructeur dont dépendent les Etats nations.
Pour cette raison, j’appelle les Etats nations à s’engager dans un nouveau processus démocratique et à construire ensemble une communauté démocratique du MoyenOrient.
Aujourd’hui, j’appelle aussi les femmes et les jeunes qui battent des ailes pour la liberté et qui forment l’écrasante majorité de cette foule à participer le plus activement possible aux activités politiques, économiques, sociales, sécuritaires, ainsi qu’à la lutte pour la liberté et l’égalité, et à réussir dans ces domaines dans la période à venir. Je salue par ailleurs la résistance et la victoire de Kobanê qui revêtent une signification importante pour notre région et pour le monde entier.
"

Le NPA 09 invite toutes les organisations ariégeoises à fonder un CSPK départemental, à tenir une réunion publique unitaire en présence de représentant-e-s du CSPK toulousain et de membres de sa délégation afin d’organiser le soutien et de populariser la lutte du peuple kurde.

P.-S.


SPIP 3.2.0 [23778] | Squelette BeeSpip v.

Mis à jour le samedi 13 avril 2024