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Succès des manifestations contre la loi Macron et l’ensemble de la politique gouvernementale

Les manifestations appelées par la CGT, FO, la FSU et Solidaires ont réuni plusieurs dizaines de milliers de manifestantEs de la Place d’Italie aux Invalides et autant dans les manifestations dans plusieurs villes en régions notamment à Marseille, Bordeaux, Nîmes, Nancy, Metz, Rouen.

Le plus souvent l’essentiel des manifestantEs défilent derrière les banderoles de la CGT avec une forte mobilisation de Force Ouvrière à Paris. Cortèges dynamiques avec des mots d’ordre, des chansons contre la loi Macron mais aussi contre le blocage des salaires, les conditions de travail. Et la présence, un peu partout de cortèges de salariéEs mobiliséEs dans leur entreprise : Radio France, Appel 24, Sambre et Meuse, Carrefour Market et plus généralement salariéEs du commerce sur Paris, SNCM, Sanofi, en régions bien d’autres au milieu de centaines d’appels à la grève dans le privé et dans le public. Dans le secteur public on perçoit le ras-le-bol, colère, dans le secteur de la santé et des collectivités territoriales.

A Paris un beau point fixe du NPA, même si nous avons manqué de tracts, d’affiches et d’autocollants Macron que les manifestantEs se sont quasiment arrachés.

Dans les rangs des manifestantEs, c’est d’abord le succès du jour qui remonte le moral. Ensuite les discussions portent sur la suite à donner. Les vacances scolaires, les ponts de Mai rendent compliquer la mise en avant de perspectives concrètes et précises. Mais deux idées dominent : la construction d’initiatives décentralisées permettant de regrouper les luttes souvent dispersées, isolées qui se maintiennent depuis des semaines au-delà des classiques mobilisations autour des Négociations Annuelles Obligatoires et une nouvelle initiative nationale, une date « relais » à la mi-mai.

Robert Pelletier

En Ariège (La Dépêche)
Hier matin, sous les halles Saint-Volusien, de nombreux manifestants se sont rassemblés à l’appel de l’intersyndicale composée de la CGT, la FSU, Solidaire, et FO.

Le rendez-vous était donné pour 10 heures. Entre 630, selon la police et 1 200 manifestants, selon les syndicats se sont rassemblés sur les allées Villote, pour exprimer leur mécontentement vis-à-vis de la politique actuelle. Cette manifestation, à caractère national, entend dénoncer « la politique générale d’austérité menée par le gouvernement. » Didier Mezin, secrétaire général de l’union départementale de la CGT, s’est exprimé devant la foule, pour dénoncer une « injustice sociale » prédominante. Selon lui, tout s’explique avec des chiffres : « Avec deux mille milliards de production de richesses, on en redonne 250 milliards aux entreprises, et ce, sans promesses d’emplois ». Il précise qu’il existe des « possibilités » pour créer de l’emploi, notamment le « passage des 35 heures aux 32 heures », tout en spécifiant qu’il ne s’agit pas de « refaire la loi Aubry ». Les syndicats ont également pointé les problèmes liés) l’emploi, les salaires, les conditions de travail. Au-delà des questions sociales, Didier Mezin a évoqué le problème de la montée du Front national. Pour lui « l’extrême droite puise son énergie dans la souffrance des gens. »
« Vivre dignement »

« La CGT n’est pas un parti politique », mais Didier Mezin considère que son syndicat doit « porter les revendications » des citoyens, et leur donner « l’opportunité de voter différemment ». Toutes les catégories socioprofessionnelles étaient représentées hier, réunies dans un esprit de « sauvegarde des uns pour aider les autres », selon Didier Mezin. Au nom de l’intersyndicale, il a accusé une répartition « injuste » des richesses, un SMIC « au plus bas », ainsi que des grandes régions qui « risquent d’aggraver la situation du service public ». Didier Mezin a parlé « de vivre dignement », en rappelant que la situation n’était pas « une fatalité », et qu’il fallait « redonner confiance aux salariés ». Les manifestations se poursuivront « jusqu’à ce que nous soyons entendus », rappelle-t-il.

De nombreuses banderoles étaient réunies sous la halle Saint Volusien, pour cet appel national à la grève, qui devait se poursuivre au CHIVA.
Le chiffre : 1 2 00

Manifestants > Participation Selon les forces de police présentes sur place, les manifestants étaient au nombre de 630. Les syndicats, quant à eux, ont estimé à 1 200 le nombre de personnes ayant répondu à l’appel national à ce mouvement de grève.
Et maintenant ?
Cette journée était un pas nécessaire dans la bonne direction même si l’on sait que cela ne suffira pas à faire reculer le gouvernement et que d’autres initiatives de ce type devront amplifier le mouvement de convergence des luttes pour établir un rapport de forces plus favorable pour notre camp social.

Voir en ligne : http://www.ladepeche.fr/article/201...

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Mis à jour le samedi 13 avril 2024