A l’appel de Solidaires Ariège, et certainement avec le soutien d’autres organisations. Texte publié le 26 juin 2020.
L’Ariège dit stop à la répression
Dans de nombreuses villes de France, les manifestants ont bravé par dizaines de milliers l’interdiction de manifester pour dénoncer le racisme, les violences policières et les expulsions. En Ariège, nous ne sommes pas épargnés. Ici comme partout les droits humains les plus élémentaires et les droits démocratiques sont menacés par l’arbitraire préfectoral, relais de l’Etat.
Les étrangers sont victimes d’expulsions brutales, inhumaines, indignes touchant notamment de jeunes enfants et leurs parents.
Des militants pacifiques sont matraqués, tazés, alors qu’ils occupent un bâtiment vide pour faire respecter un des plus élémentaires des droits humains, celui de se loger.
Les manifestations pacifiques lorsqu’elles ne sont pas arbitrairement interdites sont maintenant systématiquement dispersées par les forces de l’ordre avec des gaz lacrymogène et des projectiles envoyés en tir tendu.
Des manifestants pacifiques, respectant les mesures de distanciation physique sont réprimés par dizaines à coup de contraventions de 135 €, distribuées à la volée. A noter qu’au même moment, partout en France les manifestations de tous ordres et notamment celles des policiers sont tolérées.
Hors manifestations, des militants sont même menacés dans la rue par des policiers en tenue dans l’exercice de leurs fonctions : « Il va falloir s’habituer à pleurer, ça va piquer surtout vous Monsieur »...
Nous dénonçons ces agissements qui mettent en péril notre société de libertés. Parce que nos valeurs démocratiques en sont le fondement. Parce que les fonctionnaires petits ou grands, ont le devoir d’agir pour l’intérêt général, pour que vive la démocratie et non pour protéger l’intérêt des puissants.
Nous appelons à manifester le samedi 4 juillet - 10h - Halle de Foix allées de Villote.