Olivier Besancenot, membre de la direction du NPA était l’invité mardi soir du 22h de Public sénat. Interrogé sur le décès du manifestant de 21 ans, Rémi Fraisse, il est convaincu que cela n’était pas un « accident ».
Selon lui, « l’Etat ne peut pas dire aujourd’hui qu’il n’était pas alerté régulièrement du climat de tension » concernant la mobilisation autour du barrage. Il va même plus loin en accusant le gouvernement d’en être à l’origine.
Rappelant que le projet a été rejeté par « toute de la population », il parle de « climat d’omniprésence policière et de répression systématique » avant de rappeler à notre souvenir que le 7 octobre dernier, la préfecture avait déjà été informée par des « témoins et des élus » du cas d’une manifestante ayant failli perdre sa main.
« Il faut que ça craque d’ici 2017 »
Par ailleurs, il déplore la stratégie du Gouvernement, qui selon lui, avait pour but de ne pas reproduire un « second Notre-Dame des Landes » : « il fallait éradiquer la mobilisation avec un degré de confrontation élevé », dit-il.
Sévère à l’endroit du Gouvernement, Olivier Besancenot poursuit sa vindicte et appelle à une « explosion sociale » : « il faut que ça craque d’ici 2017 » revendique-t-il.
La figure emblématique du NPA souhaiterait que des « millions de personnes fassent irruption sur la scène sociale et politique »