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Accueil > Communiqués, conférences, réunions > NPA 09 > 1 er mai à Lavelanet

1 er mai à Lavelanet

Les salariés de la SCE-Lézat, qui se battent pour que la survie de leur entreprise et veulent la relancer sous forme de Scop ont ouvert le defilé du 1er mai, hier, à Lavelanet.

Christelle Masot a été chaleureusement applaudie par les militants et sympathisants de la CGT, de la FSU et de Solidaires réunis hier matin à Lavelanet pour le défilé du 1er mai. Avec vigueur et détermination, cette salariée de la SCE-Lézat, menacée de disparition, a appelé à la mobilisation de tous, lundi, devant le tribunal de commerce de Foix (1). L’avenir de l’entreprise, qui compte 45 salariés menacés de licenciements, y sera débattu, une nouvelle fois. « Nous espérons que notre projet de reprise va être rapidement étudié, souligne Christelle Masot. Nous sommes 19 à vouloir reprendre cette société, et nous sommes inquiets ». Les jours qui passent, en effet, pourraient créer des divisions entre les salariés. Les carnets de commandes, d’autre part, ont tendance à se vider, faute de pouvoir les satisfaire rapidement. « Nos clients ne pourront pas attendre trois mois de plus », commente Christelle Masot. L’audience de lundi est donc attendue avec impatience. Et la décision du tribunal sur le projet de Scop, avec une impatience encore plus grande.
Contre l’austérité et le profit

Lors du défilé, les salariés de la SCE-Lézat ont ouvert le cortège, fort de 250 (selon le comptage de la préfecture) à 500 manifestants (selon les organisateurs). Le cortège, où les militants de la CGT étaient les plus nombreux, a emprunté les rues du centre-ville. « » Nous sommes ici pour défendre des conquêtes sociales qui ont été chèrement acquises », a rappelé Guillaume Estalrich, au nom de la FSU. « La journée du 9 avril, où 1 200 Ariégeois sont descendus dans la rue, était le déclencheur de cette mobilisation contre l’austérité, la loi Macron et toutes les régressions sociales », a souligné, pour sa part, Daniel Mémain, pour Solidaires. Quant à Didier Mézin, secrétaire départemental de la CGT, il a constaté « l’échec, partout en Europe, des politiques d’austérité, et leurs dégâts économiques et sociaux ».

photos site de la CGT 09.
Nous avons recueilli 80 signatures pour la réintégration dans la Fonction publique de Yann Le Merrer, ce qui a amené de bonnes discussions sur l’efficacité des luttes déterminées et a informé beaucoup de monde sur cette révocation pour actions syndicales.

P.-S.

Tract du NPA diffusé

UN 1ER MAI INTERNATIONALISTE ET ANTICAPITALISTE : TOUTES ET TOUS DANS LA RUE !

Cette année, la journée internationale de luttes des travailleurs et des travailleuses du 1er mai se déroulera dans un contexte particulier. Celui des politiques d’austérité, répressives, sécuritaires et racistes qui profitent au patronat et à l’extrême droite. Quelques jours à peine après le naufrage dramatique d’un bateau en Méditerranée où 800 migrantEs ont « disparus » et au moment où, au Népal, la misère transforme un puissant séisme en catastrophe humaine.

L’internationalisme, c’est la fin des frontières
Les migrantEs ne recourraient pas aux services des passeurs au péril de leur vie s’ils pouvaient circuler librement....Cela suppose d’en finir avec la fermeture des frontières de l’Union Européenne et d’assurer le droit d’asile à celles et ceux qui fuient les guerres, la misère, la répression, les catastrophes climatiques...
La fin de la criminalisation de l’immigration, la liberté de circulation et d’installation, l’égalité des droits dans l’Union européenne, sont les combats que doivent mener ensemble celles et ceux qu’indignent les drames quotidiens d’une mer Méditerranée devenue un véritable cimetière. Et cela, en rupture avec la logique capitaliste qui met les peuples et les travailleurEs en concurrence. Cela passe par la régularisation de tous les sans-papierEs et l’octroi de tous les droits de résidence et de citoyenneté, dont le vote.

Non à l’Etat de non- droit et répressif
La loi sur le renseignement, censée lutter contre le terrorisme, autorisera une surveillance de nos données téléphoniques et informatiques et étend le champ des activités de renseignement afin de « prévenir des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique ». Elle vise l’ensemble de nos mobilisations. Adoptée en procédure d’urgence, cette loi attaque les libertés fondamentales comme la présomption d’innocence, la liberté de réunion ou d’expression.
Dans le même temps, le gouvernement révoque des militants syndicaux pour faits de grève, condamne ceux et celles qui résistent contre les grands projets inutiles comme le barrage de Sievens et essaye même de faire interdire notre solidarité pour la Palestine.

9 avril, 1er mai…Ce n’est qu’un début

Le 9 avril dernier, près de 300 000 manifestantEs étaient en grève et dans la rue contre la politique en faveur du patronat, des plus riches, du gouvernement. Une seule journée, tout le monde le sait, ne sera pas suffisante pour y mettre un coup d’arrêt. Les luttes locales ou sectorielles comme celles de l’éducation nationale avec la grève prévue le 19 mai contre la réforme des collèges ou encore celles des mobilisations pour les salaires, contre la dégradation des conditions de travail, contre les licenciements peuvent donner une nouvelle impulsion.
C’est dans ce contexte que nous manifestons ce 1er Mai, journée internationale de luttes. Plus que jamais, elle doit être placée sous le sceau de la solidarité entre les peuples.
Ce sera l’occasion également de crier que nos vies valent plus que leurs profits. Plus largement, ce qui doit s’exprimer, c’est la volonté de s’affronter avec ce gouvernement, d’en finir avec ce système qui fait faillite et l’affirmation d’un autre projet de société

Intervention de Solidaires

1er mai 2015
Pour la répartition des richesses et la réduction du temps de travail
Contre les politiques d’austérité, le chômage et la précarité, ...
la journée de grève du 9 avril était un début pour donner un nouvel élan à une mobilisation interprofessionnelle

Plus de 300 000 manifestant-es (1200 en Ariège) ont montré leur refus de la politique du gouvernement et de la loi Macron, avec toutes leurs régressions sociales (travail du dimanche et de nuit, réductions des protections et de la défense des travailleurs, facilitation des licenciements...). Les salarié-es en lutte pour les augmentations de salaire, pour l’emploi, contre les licenciements, les agents des services publics étaient présent-es dans la rue ce 9 avril.

Cette journée du premier mai en constitue d’évidence pour nous une nouvelle étape, internationaliste, revendicative, résistante et conquérante.

A cet égard , nous regrettons le retrait de certaine organisation syndicale signataire avec Solidaires , la CGT et la FSU d’un appel national à ce 1er mai appelant pourtant explicitement , je cite « à stopper les politiques d’austérité et de réformes, réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale (...) pour investir pour des emplois de qualité ».Il est vrai que si nos 3 organisations ici à Lavelanet ont l’unité syndicale chevillée au corps il n’en est pas de même pour certaines qui ont l’autonomie comme principe fondateur y compris dans leur sigle. Nous regrettons ce choix de ne pas être à nos côtés.

Certes une journée reste insuffisante, tout le monde en a conscience. Ancrer la mobilisation dans la durée, localement et dans les secteurs pour donner une nouvelle impulsion est possible. La grève annoncée dans l’éducation nationale le 19 mai contre la réforme du collège et plus généralement la réforme des statuts des enseignant-es sera une nouvelle étape. Et dans le secteur privé , les luttes contre les licenciements , pour les conditions de travail se poursuivent avec des luttes locales ici en Ariège comme ailleurs qui démontrent que les salariés peuvent gagner quand ensemble ils sont déterminés comme dasn ces derniers jours à la Poste à Balma ou à Vic Fezensac !
Rappelons nous en ce 1er mai que les patrons n’ont jamais rien cédé sans luttes. L’histoire des acquis sociaux nous le rappelle.

Refusons la diminution voire la disparition de service public dans les territoires et plus particulièrement dans notre département rural, liée aux restrictions budgétaires. Moins de moyens pour les écoles, pour les hôpitaux, pour la poste, c’est toucher a la cohésion sociale et aux droits de chacun à bénéficier dans l’égalité à l’éducation pour ses enfants, pour se soigner, et communiquer. C’est insupportable ! Allons le redire à Guéret le 13 juin prochain pour le 10e anniversaire du collectif national de défense des Services Publics.

N’oublions pas que le coût du travail est une invention des patrons , reprise par nos gouvernants actuels, pour justifier une exploitation toujours plus grande des salarié-es. Ce qui coûte, ce sont les sommes faramineuses confisquées par une toute petite minorité. Derrière le terme « crise » se cache des offensives sans précédent contre nos droits et nos conditions de travail. Les luttes à mener doivent être à la hauteur et unitaires.

Le projet d’accord de libre échange (TAFTA) entre les Etats Unis et l’Union européenne illustre ces attaques d’un capitalisme dérèglementé et mondialisé contre les normes sociales et environnementales pour le plus grand profit des multinationales. Et les changements climatiques sont le prix que toutes les populations ont à payer.

Voila autant d’exemples parmi d’autres de ce que nous coûte à nous aussi, ici en Ariège, la loi du capitalisme , sa folie aveugle dans la course au profit, sa rage dans l’accaparement, et son plus haut mépris envers tout ce qui rime avec service public, démocratie réelle et authentique République.

ON aurait pu penser qu’à la vue des résultats aux dernières Elections départementales la politique du gouvernement serait infléchi et bien il n’en est rien ! et, dangereusement cela continue à faire les affaires de l’extrême droite et de la droite populiste ici même en Ariège !

Nos 3 organisations syndicales sont particulièrement mobilisées dans les combats indispensables pour la solidarité et contre tous les fascismes qu’ils soient religieux ou nationaux. Ici en Ariège nous oeuvrons au sein du Collectif Départemental contre l’Extrême Droite et ses idées , le Codex 09, qui a programmé des actions dans les prochaines semaines auxquelles nous vous invitons à participer.

Les réponses du gouvernement à cette installation de l’extrême droite et des ses idées ? Des mesures sécuritaires qui se multiplient avec en particulier ce projet de loi insupportable sur le renseignement prévoyant une amplification sans précédent du flicage de tous les citoyens. La répression des mouvements sociaux qui se fait de plus en plus féroce comme au temps qu’on croyait révolus où le premier mai est devenu cette journée internationale de lutte de toutes les travailleuses et travailleurs,
Nous n’oublierons jamais la mort de Remi Fraisse à Sivens. Nous sommes aux côtés de Gaetan à Toulouse condamné à de la prison ferme pour avoir manifesté.

Le 1er mai c’est aussi celui des Solidarités entre tous les travailleurs du monde et des solidarités avec toutes celles et ceux qui souffrent. Ils sont si nombreux ...
comment accepter qu’en cette année 2015 la Méditerranée soit transformée en cimetière pour celles et ceux qui fuient l’horreur des guerres et cherchent refuge et asile pour leur familles.
Comment accepter que des peuples entiers soient massacrés par leurs dirigeants ou des forces d’occupation comme en Syrie ou en Palestine pour ne citer que le proche orient.

Ce 1er mai, des manifestations se tiennent dans toutes les grandes villes d’Europe pour exiger la fin des politiques d’austérité. A Athènes, des délégations européennes feront le voyage symboliquement en solidarité car il est impératif de soutenir le peuple grec au moment où il redresse la tête.

A nous de décider
La répartition des richesses produites est une question centrale. Au-delà, dans les entreprises et les services publics, c’est la légitimité d’une minorité à décider pour tous et toutes que nous remettons en cause : puisque personne ne travaille pour nous, que personne ne décide pour nous ! La vraie démocratie sociale passe par là.

Mais rappelons nous surtout , ici , en cette journée chargée de symboles et d’histoire, sociale, qu’ensemble, nous sommes une force invincible.

C’est nous qui faisons tourner la société, pas les actionnaires qui s’enrichissent de notre travail ! Dans les entreprises et les services publics, discutons, élaborons des revendications qui nous unifient, débattons des actions à mener pour les faire aboutir, reprenons nos affaires en main et enfin, rendons coups pour coups !

Le peuple uni ne sera jamais vaincu,
Debout, chantons, que nous allons triompher.
Ils avancent déjà, les drapeaux d’unité,
Debout, combattons,
¡Adelante !
El pueblo unido jamas sera vincidos

Et à Paris ...

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Mis à jour le samedi 13 avril 2024