Aller au contenu Aller au menu Aller à la recherche

Logo du site

Accueil > Communiqués, conférences, réunions > NPA national > Politique & économie > Ne laissons plus mourir les migrants à nos frontières

Ne laissons plus mourir les migrants à nos frontières


Chaque année, des millions de personnes sont obligées de tout quitter.

Les conflits, la persécution ou la pauvreté sont à l’origine de leur départ forcé. Un petit nombre de ces personnes cherche refuge et une vie meilleure en Europe.

Mais les pays de l’Union Européenne sont de plus en plus déterminés à les empêcher d’entrer. Ces dernières années, ils ont construit de nombreux murs : barrières physiques ou frontières technologiques.

Cette politique met en danger ces personnes forcées à l’exil. Des centaines de personnes meurent en essayant d’atteindre notre continent. Beaucoup sont violemment refoulés des frontières européennes, ou pris au piège de pays voisins qui ne respectent pas leurs droits.

Pour sauver des vies, nous devons changer la politique de l’Europe !

L’Europe devient une véritable forteresse : appelons François Hollande et les dirigeants européens à changer de politique.

Voir en ligne : http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes...

P.-S.

Appel commun : « Migrants en Méditerranée, 32 organisations à travers l’UE en appellent au Conseil européen »
Bruxelles, le 22 avril 2015
Les organisations signataires ont pris connaissance avec consternation des décisions adoptées ce lundi 20 avril par le Conseil des ministres de l’UE.

A l’exception d’un engagement réaffirmé de faciliter la réinstallation de réfugiés et de développer les initiatives de relocalisation, le Conseil s’enferme dans une rhétorique qui non seulement a apporté la démonstration de son inefficacité mais conduit à des drames humains croissants aux frontières maritimes de l’Europe. Devant les tentatives des migrants de sauver leur vie et leur liberté en tentant d’atteindre l’Europe, parce que c’est la terre d’asile la plus proche d’eux, on attendait des ministres des États membres qu’ils prennent des mesures d’urgence. Le seul objectif qui vaille, dans ces circonstances, c’est d’assurer l’acheminement sécurisé de ces exilés.

Mais, témoignant d’un entêtement aveugle, le Conseil des ministres en a décidé autrement.Non seulement, les moyens de Frontex seront, une fois de plus, accrus mais les pays tiers, voisins de la Libye seront mis à contribution. En somme, les réfugiés érythréens, soudanais, syriens, notamment, n’auraient pas leur place sur notre territoire…

Nos organisations estiment que, ce faisant, l’Union européenne engagerait explicitement sa responsabilité dans les disparitions de migrants en Méditerranée. C’est pourquoi elles en appellent au Conseil européen qui se réunit le 23 avril.

Elles attendent du Conseil européen qu’il renoue avec l’engagement qui, il y a un peu plus de quinze ans, avait ouvert la voie à « une Union européenne ouverte et sûre, pleinement attachée au respect des obligations de la Convention de Genève sur les réfugiés et des autres instruments pertinents en matière de droits de l’homme, et capable de répondre aux besoins humanitaires sur la base de la solidarité ».

L’Union européenne n’a pas d’alternative, sinon affronter la réalité : des milliers d’exilés ont impérativement besoin de trouver un abri. En vertu de son histoire, en application des principes sur lesquels elle a fondé sa construction, en respect de ses engagements internationaux, l’UE se doit non seulement de les accueillir mais de mettre en œuvre toutes les mesures utiles pour sécuriser leur voyage vers nos frontières.Cela suppose, au-delà du nécessaire devoir de sauvetage de celles et ceux qui sont contraints de prendre des risques inouïs pour traverser la Méditerranée, de prévoir l’ouverture de voies légales de migration pour leur éviter d’avoir à mettre leurs vies en danger.

Il appartient au Conseil européen d’en décider ainsi. Les organisations signataires lui en font la demande expresse.

Signataires :

Action Luxembourg Ouvert et Solidaire – Ligue des Droits de l’Homme (ALOS – LDH)
Asociación Pro Derechos Humanos de Andalucía (APDHA)
Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés – Luxembourg (ASTI)
Association Européenne pour la défense des Droits de l’Homme (AEDH)
Associazione Di Promozione Sociale (ARCI)
Borderline Europe
Centre de Recherche et d’Information pour le développement (CRID)
Enda Europe
European Federation of National Organisations Working with Homeless People (FEANTASA)
Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s (FASTI)
FIDH (Fédération Internationale des Droits de l’Homme)
Fondation France-Libertés
Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations (FORIM)
France Amérique Latine (FAL)
Groupe d’Information et de Soutien des Immigré.e.s – France (GISTI)
Institut de Drets Humans de Catalunya (IDHC)
International Catholic Migration Commission (ICMC)
KISA – Action for Equality, Support, Antiracism
Le Mouvement de la Paix – France
Le Syndicat de la magistrature – France
Lega Italiana Dei Diritti Dell’ Uomo (LIDU)
Liga Voor de Rechten van de Mens (LVRM)
Liga voor Mensenrechten (LVM)
Ligue des droits de l’Homme – Belgique (LDH)
Ligue des droits de l’Homme – France (LDH)
Ligue Hellénique des droits de l’homme (LHDH)
Ligue Suisse des droits de l’Homme – section Genève (LSDH)
Malta Association of Human Rights (MAHR)
Migreurop
Österreichische Liga Für Menschenrechte – OLFM
Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme (REMDH)
Solidar

SPIP 3.2.0 [23778] | Squelette BeeSpip v.

Mis à jour le samedi 13 avril 2024