En grève, le 21 mai !
Contre l’austérité et l’allongement du temps de travail la colère monte contre le plan « Hirsch », ancien sous-ministre de Sarkozy, chargé aujourd’hui par Touraine, Valls et Hollande d’imposer à l’AP-HP 25 millions « d’économies » sur le dos des hospitaliers et des patients.
La colère monte contre la remise en cause des RTT, du temps d’habillage et déshabillage, du temps de pause et du temps de repas, des journées de congés acquises par des luttes.
La colère monte contre le scandaleux chantage à l’emploi : « sauver » 4 000 emplois, en échange de l’acceptation par les syndicats et les salariéEs de la prolongation du temps de travail.
La colère monte contre le manque d’effectifs, la dégradation des conditions de travail et de la qualité des soins par la course effrénée « la productions d’actes de ».
La colère monte pour exiger l’amélioration des conditions de vie et de travail : ce n’est pas l’allongement de la durée de travail qui doit être à l’ordre du jour, mais sa diminution à 32 h hebdomadaires sans perte de salaire et avec embauches.
Avec tous les syndicats, les personnels seront massivement en grève jeudi 21 mai pour manifester cette colère, mais une seule journée de grève ne fera pas céder M. Hirsch et sa tutelle ministérielle.
Tous ensemble, syndiqué-e-s et non-syndiqué-e-s, débattons dès maintenant dans les assemblées générales des suites à donner à notre mobilisation.
Pourquoi ne pas choisir parmi nous, les collègues qui représenteraient notre établissement à une assemblée générale de tous les hôpitaux de l’APHP. Et avec l’appui des syndicats, ensemble décidons de nos moyens d’agir et de gagner, à commencer par la reconduction de la grève jusqu’au retrait du plan Hirsch !
Tous et toutes en grève le 21 mai
L’attaque contre les RTT et les 35 h est déjà engagée depuis des mois par le gouvernement et la FHF, (la fédération patronale des directeurs d’hôpitaux publics) dans plusieurs établissements. De nombreuses luttes ont déjà été menées pour défendre les 35 h et les embauches de personnels statutaires, mais isolées elles n’ont pu aboutir.
Si le plan Hirsch était imposé, ce serait la porte ouverte, à ue remise en cause généralisée des 35 h et aux 22 000 suppressions de postes prévues dans les hôpitaux d’ici 2017.
Partout les conditions de travail sont insupportables.
Partout les attaquent se multiplient sur les 35 h.
Partout les emplois sont supprimés et précarisés.
C’est une lutte déterminée, de tous les établissements hospitaliers pour mettre fin de l’austérité qui fera reculer la FHF et le gouvernement.
La coordination de nos luttes, est le seul moyen d’y parvenir : ce doit être dès maintenant !
Le 21 mai à 11 h
Rassemblement devant le siège de l’AP-HP