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Accueil > Communiqués, conférences, réunions > NPA 09 > Répression policière à Saint-Girons

Répression policière à Saint-Girons

Rassemblement devant le Lidl de St Girons à côté du monument aux morts le jeudi 20 novembre à 17 h.*


Saint-Girons : tabassage pour une contravention

Coups de bâton pour pas un rond, « Brive-la-gaillarde » à Saint-Girons ?
Récits et appel à rassemblement ce jeudi 20 novembre 2014.

/Jeudi 29 octobre/, Fabienne rencontre des gendarmes suite à une panne
de voiture, elle se fait plaquer au sol, fracturer l’arcade
sourcilière ; elle a le visage couvert de bleus et de plaies. Après
l’hôpital, on l’envoie en cellule de dégrisement. Pourquoi ? Elle était
mal garée, les gendarmes ont voulu emmener sa voiture, elle s’est
énervée. Le lendemain, elle leur dit qu’ils n’ont pas le droit d’être
aussi violents : ils lui répondent : « avec des gens comme vous, on a le
droit ».

/Jeudi 6 novembre/, deux gendarmes entrent sans autorisation dans le
jardin de la « Tortue », nouvelle maison occupée du quartier de Sierres
à Saint-Girons et plaisantent sur le meurtre de Rémi Fraisse par la
police, le 26 octobre au barrage de Sivens, en disant que c’est « pas de
chance », que c’est un « concours de circonstances ».

/Mercredi 12 novembre/, deux gendarmes et un policier municipal entrent
dans un hangar occupé de l’usine de Lédar à Saint-Girons, et menacent
les personnes présentes de « faire le ménage à l’aide d’un fusil de
chasse ».

/Vendredi 14 novembre/, en se présentant à une convocation à la
gendarmerie de Saint-Girons, une personne se fait emmener de force à la
gendarmerie de Sainte-Croix : entre autres coups et maltraitances, les
gendarmes la plaquent au sol, lui cognent volontairement la tête contre
la paroi du fourgon et la soulèvent par les menottes qu’ils lui ont
attachées dans le dos. Tout ça pour quoi ? On l’accuse d’avoir collé
deux affiches sur la D117 de Saint-Girons.

*À qui le tour ?*

Pour le collage de deux affiches, pour une voiture mal garée en
fin de soirée, pour des espaces vides occupés : violences et
intimidations.
Dans un climat qui légitime les violences policières, l’État a
donné l’ordre à sa police de taper, et la police tape. En Ariège
comme ailleurs.
Alors plutôt que de rester isolé(e), retrouvons-nous nombreux et
nombreuses pour montrer que nous ne nous laisserons pas faire.
TRACT A DIFFUSER

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Mis à jour le samedi 13 avril 2024