Olivier Besancenot, membre du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), est l’invité du Soir 3 ce vendredi 21 août. Il vient évoquer le thème de la gauche radicale au lendemain de la démission du Premier ministre Alexis Tsipras en Grèce et de la scission de son parti, Syriza. Pour Olivier Besancenot, la politique d’Alexis Tsipras est vouée à l’échec. « Ce troisième plan d’austérité avec les attaques sur les retraites, l’augmentation de la TVA et des privatisations pour trouver des dizaines de milliards, ce sera de toute façon impraticable(…). Maintenant la question qui est posée, c’est de savoir si oui ou non on respecte la légitimité des derniers scrutins avec un non qui s’est exprimé par voie de référendum et qui était clair et net », commente Olivier Besancenot.
Bras de fer politique
La gauche radicale peut-elle gouverner seule ? « Nous avons une démonstration en live de ce qui est le rapport de force. Il y en a plein à gauche qui ont oublié ce qu’était la lutte des classes, le capital européen lui sait ce que c’est. C’est un vrai bras de fer politique. Malheureusement Mr Tsipras a oublié son programme(…). Il y a des forces anticapitaliste, il y a beaucoup de résistance, c’est pour ça que je garde de l’espoir », répond Olivier Besancenot.