Après les interpellations de 5 salariés du Cargo lundi dernier à 6h du matin comme des criminels, la Direction de la compagnie et le gouvernement, main dans la main, poursuivent la criminalisation de celles et ceux qui à Air France se battent contre les attaques patronales. Les 5 interpellés ont été mis à pied sans solde et 11 autres salariés du Cargo sont convoqués en début de semaine par la Police de l’Air et des Frontières, deux pilotes mis à pied jusqu’à début novembre. Alexandre De Juniac se vante du dialogue social permanent dans la Compagnie.
Chacun voit aujourd’hui que le seul choix laissé aux syndicats dans cette entreprise est d’accepter ou non les diktats de la Direction.. C’est le même choix qui était laissé par Valls aux syndicats de fonctionnaires pour le PPCR. Et là, contrairement à leurs attentes, la majeure partie des syndicats d’Air France n’acceptent pas pour l’instant. Dès lors la réponse est le chantage aux 2900 licenciements et maintenant aux licenciements d’au moins 5 salariés pris en otage. Le NPA exige la levée immédiate de toutes les mises en examen et l’arrêt de toutes les poursuites contre les salariés d’Air France coupables de défendre leurs droits.
La réponse à donner est la mobilisation des salariés d’Air France et la construction autour un mur de solidarité. Toutes celles et ceux qui combattent les politiques d’austérité doivent se mobiliser autour de ceux d’Air France.
Le 22 octobre et la manifestation devant l’Assemblée nationale à l’appel de l’Intersyndicale d’Air France sera l’occasion de crier haut et fort le refus du mépris patronal, des plans de liquidation des emplois et d’attaques contre les salaires et les conditions de travail à Air France comme ailleurs.