Le 18 novembre dernier, dans le cadre des discussions à l’Assemblée nationale sur la prolongation de l’état d’urgence, 21 députés - tous membres du Parti socialiste - ont proposé un amendement à la loi qui était alors en discussion, amendement visant à instaurer « le contrôle de la presse et des publications de toute nature ainsi que celui des émissions radiophoniques, des projections cinématographiques et des représentations théâtrales » (texte officiel en pièce jointe). Ce petit alinéa liberticide a été heureusement retiré.
Parmi ces 21 députés proposant ni plus ni moins d’établir la censure en France figure « notre » Frédérique Massat.
Comme celle-ci ne détient pas son pouvoir de voter des choses pareilles d’un quelconque « droit divin » mais bien du peuple, j’ai l’intention, en tant que membre de ce peuple, de lui demander des comptes - et je propose à ceux qui en ont envie de se joindre à moi.
Concrètement, je m’apprête à lui envoyer le courrier ci-joint. Non que j’attende une réponse convaincante de sa part ; juste qu’elle sache que ce qu’elle fait « là-haut », à Paris, est connu ici, en Ariège - et qu’on ne peut pas juste proposer, comme ça, en passant, d’instaurer tranquille pépère un contrôle de la presse, de la radio, du cinéma et du théâtre sans s’en expliquer ensuite auprès des gens que l’on prétend représenter.
Il n’y a aucun copyright sur ma lettre, à part bien sûr mes coordonnées : si le coeur vous en dit, envoyez-la en votre nom à votre tour, faites-la circuler à vos contacts… Vous connaissez la chanson : plus on est nombreux, plus on a de chances d’être entendus !
Toutes ses coordonnées sont ici :
http://www.frederiquemassat.com/contact/
lettre à F.Massat
lettre à joindre au courrier
